Courage fuyons !
« N'écoutant que son courage,
qui ne lui disait rien,
il se garda bien d'intervenir. »
Jules Renard
qui ne lui disait rien,
il se garda bien d'intervenir. »
Jules Renard
Au risque de décevoir, le titre de cet article
n’annonce pas notre prochaine séance du ciné-club. Je l’emprunte seulement au regretté
Yves Robert pour évoquer l’attitude de certains de nos contradicteurs (un en
particulier) sur la blogosphère quinocéenne.
"Courage fuyons… le débat", faudrait-il dire pour être
complet. De quoi s’agit-il ?
Un donneur de leçons patenté, qui sévit sur d’autres
blogs, interpelle régulièrement notre association, dénaturant nos propos,
dénigrant notre action. Ce monsieur (ou cette dame ?) signe du nom de « Cassandre ».
Le 27 janvier dernier, il (ou elle ?) nous offrait
ce mélange d’attaques perfides – me faisant dire le contraire de ce que j’ai
affirmé et calomniant l’activité du ciné-club – et de conseils à bon compte de
la part d’une personne dont la seule activité connue est de poster des
commentaires anonymes. Pour qu’on en juge, je le reproduis in extenso :
« Le Président de Ciné St Ké dans son blog veut nous faire
croire que l'attitude d'une majorité de conseillers va avoir des conséquences
funestes sur l'activité de son ciné club et de l'association qu'il préside,
viendra ensuite le mauvais sort pour d'autres associations... C'est oublier
qu'aujourd'hui une activité de ciné-club est une activité fermée sur elle-même,
qui n'aide en rien l'Arletty à être moins déficitaire ...
La bonne attitude aurait été de trouver des animations à partir des films que programme le directeur, sans aller en chercher d'autres qui occasionnent des frais supplémentaires pour la mairie ( via les subventions demandées ) ... On peut aussi insister auprès du directeur pour qu'il choisisse dans les programmations qui lui sont proposées des films qu'on souhaite voir ... Si le festival du documentaire a échappé à Saint Quay Portrieux pour aller à Binic, c'est qu'il faut aussi de l'énergie et de la volonté, pas seulement confortablement croire que parce que la ville possède dorénavant un cinéma tout neuf, tout va venir à elle par l'opération du St Esprit... »
La bonne attitude aurait été de trouver des animations à partir des films que programme le directeur, sans aller en chercher d'autres qui occasionnent des frais supplémentaires pour la mairie ( via les subventions demandées ) ... On peut aussi insister auprès du directeur pour qu'il choisisse dans les programmations qui lui sont proposées des films qu'on souhaite voir ... Si le festival du documentaire a échappé à Saint Quay Portrieux pour aller à Binic, c'est qu'il faut aussi de l'énergie et de la volonté, pas seulement confortablement croire que parce que la ville possède dorénavant un cinéma tout neuf, tout va venir à elle par l'opération du St Esprit... »
Je pourrais évidemment répondre point par point – et je
le ferai si cela s’avère nécessaire -, mais je ne veux pas ici allonger par
trop mon propos. Dans un esprit de dialogue et d’ouverture, j’ai proposé sur le
même blog (une fois n’est pas coutume) à monsieur (ou madame ?)
« Cassandre » de venir débattre des questions qui le (ou la ?)
préoccupent tant en intervenant sous
sa véritable identité sur le blog de Ciné St Ke.
J’insiste sur l’importance de débattre sous sa propre
identité. Il est trop facile de dire n’importe quoi sous couvert d’anonymat (le
recours au pseudonyme étant évidemment une forme d’anonymat tant qu’il n’est
pas connu de tous). L’anonymat nous ramène aux heures les plus noires de notre
histoire. Et, puisque nous semblons avoir affaire à un (une ?) cinéphile,
je l’invite à venir prochainement assister à la projection du film d’Henri-Georges
Clouzot, Le Corbeau…
Oui, monsieur (madame ?) « Cassandre »,
un véritable débat démocratique ne peut avoir lieu qu’à découvert, sans masque
ni dissimulation. C’est une question de responsabilité personnelle, chacun
assumant ses propos et opinions. C’est une question de courage. C’est une
question de respect de ses interlocuteurs. Aucune discussion ne saurait
progresser utilement si ces conditions ne sont pas remplies.
Malheureusement, notre courageux (geuse ?)
interpellateur (trice ?) ne l’a toujours pas compris, préférant, sous
couvert du même anonymat, récidiver (le 29 janvier) sur le même blog que
précédemment. Je ne résiste pas au plaisir de le citer intégralement, pour que
chacun puisse juger de sa présomption et de sa pédanterie, comme de l’inanité
de ses arguments :
« Pour
se cultiver cinématographiquement point n'est besoin de ciné-club, il faut voir
des films, en voir beaucoup, deux ou trois par jour est la bonne dose : tous
les amoureux du 7ème art vous le diront . Ensuite, on peut en parler, écrire
des articles, faire des comparaisons, des rapprochements et inciter à voir des
toiles ... La bonne association est celle qui donne envie de se déplacer au
cinéma, qui propose des réductions ... Je serai curieux de savoir combien de
fois les Messieurs attaquant Mr Jounent se sont déplacés au cinéma ces derniers
jours ... La municipalité ne doit pas se contenter d'avoir un cinéma, il lui
faut aussi une politique culturelle. »
On dit que les conseilleurs ne sont pas les payeurs…
Attendons maintenant de savoir ce que « Casssandre » va faire pour le
7e art en particulier et pour la politique culturelle de la commune
en général.
Patrick
Bergaud
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